본 연구는 제라르 마세 Gérard Macé의 작품 『이집트인의 최후』에서 ‘혈통을 초월한 새로운 가족사’라는 주제로 ‘상호텍스트성’의 이해를 넓혔다.
우선, 이집트 학자 샹폴리옹이 해독한 훼손된 로제타석에 새겨진 ‘상형문자 해독의 실체’를 탐색했다. 이를 통해 동식물로 형상화한 상형문자는 우주를 창조한 자연의 소리를 담은 초감각적 신성을 드러내는 ‘순수한 상징’이라는 것을 밝혔다. 또한, 샹폴리옹이 상형문자를 해독하며 발견한 ‘이집트 문명’이 그가 심취한 쿠퍼의 소설 『모히칸족의 최후』의 ‘인디언 문명과 중첩 된다는 점도 부각했다 ’ . 끝으로, 샹폴리옹이 로제타석에 비춰 스핑크스, 오이디푸스, 쿠퍼의 소설 속 인물이나 형을 ‘분신’으로 여기며 자신의 근원을 탐색했다는 것을 강조했다. 그는 신화나 가공의 인물 혹은 모히칸족 최후의 추장과 아들 웅카스와 더불어 오사쥬족의 비극적 최후를 보며 다가올 자신의 불행을 점쳐봤을 것이다. 이들은 그의 정체를 환히 드러내는 투명한 거울이 아니라, 그의 무의식에 자리한 우울과 ‘슬픈 운명을 환기하는 그림자’ 같은 존재이다.
샹폴리옹이 마주한 과거의 문명과 가공의 인물들은 사멸하지 않고 인종과 문화의 경계를 넘어 새로운 반향을 일으킨다. 그의 공상에 매료된 독자들도 자신들의 이야기를 재해석하며 무한한 공상의 그물망을 짤 것이다. 궁극적으로 상형문자 해독으로 부활한 이집트 문명의 기억은 시간의 강을 건너 나와 타자, 현실과 공상의 경계를 넘어 ‘혈통을 초월한 새로운 가족사’를 낳는다. 여기서 시공을 초월한 상호텍스트성이 포착된다.
Nous allons mettre en valeur une réflexion sur ‘une nouvelle histoire familliale au-delà de la lignée’ dans Le dernier des Égyptiens de Gérard Macé. Ce travail nous permettra aussi d’élargir la compréhension de l’intertextualité.
Jean-François Champollion révèle la vérité de la civilisation égyptienne ancienne et le mystère de la mémoire, en déchffrant les hiéroglyphes gravés sur la pierre de Rosette. Ces caractères, représentés par des animaux et des plantes, apparaissent comme ‘purs symboles’. Cela suggère la divinité supersensorielle cachée au sein de la nature.
Fasciné par Le dernier des Mohicans de James Fenimore Cooper, Champollion décrypte la forêt de signes à la façon les Indiens suivaient les traces des ennemis dans la forêt. La civilisation égyptienne et celle des indiens se superposent et nous donnent un frisson du révolu. De meme, les forces surnaturelles telles que les incantations ̂ du sorcier et le chamanisme du médecin auxquelles les indiens croient dans le roman, se lient à l’histoire de la mère malade avant la naissance de Champollion.
Inspiré par la pierre de Rosette éclairant l’origine de la langue, Champollion poursuit la quet̂e de son origine en suivant le signe du lion qui marque l’entrée de sa passion pour les noms au Sphinx.
D’ailleurs, il découvre que son frère Jacques-Joseph considéré comme son double, cache son vrai visage, celui de diable. Il ne lui reste que des personnages mythologiques, des indiens et des Osages qui apparaissent comme une ombre évoquant son destin tragique.
Champollion se plonge dans le trouble d’une inquiétante étrangeté face à la civilisation égyptienne ancienne et de nombreux personnages fictifs. Plus il s’y immerge plus il s’y perd. Mais il remplit le vide avec un fantasme qui s’est insinué dans ses trous de mémoire ; les lecteurs qui ont été inspirés par ses histoires interpréteront leurs propres histoires de manière arbitraire. C’est la façon dont ‘une nouvelle histoire familiale au-delà de la lignée’ créée par la mémoire de la civilisation égyptienne, en effaçant la frontière entre le moi et l’autre, le réel et l’imaginaire.